Etape 4: Vienne (Autriche) - Maribor (Slovénie)
Date : 17/10
Distance parcourue : 0Km
Point de départ/arrivée : Vienne - Vienne
Page culturelle…
Aujourd’hui, visite de Vienne. La ville a été fondée par les celtes au 6ème siècle av JC, sous le nom de Vindobona. A la sortie de la seconde guerre mondiale, Vienne est découpée en 4 secteurs d’occupation tout comme Berlin. Dès 1955, l’Autriche obtient son indépendance et devient neutre, ce qui permet à la ville de Vienne de se développer. Aujourd’hui, la capitale autrichienne compte 1,7 millions d’habitants, soit 30% de la population du pays (en prenant en compte l’agglomération). Malgré les deux guerres mondiales, Vienne a conservé un grand patrimoine architectural : la cathédrale St Etienne impressionne avec tous ses détails en pierres taillées. A noter aussi, l’église St Charles, la mairie, la résidence d’hiver des Habsbourg où l’impératrice Sissi a séjourné, ou encore le muséum d’histoire naturelle aux allures de palais royal. Vienne est aussi la référence de musique classique : Haydn, Mozart, Beethoven, Schubert, Liszt, Brahms et bien d’autres s’y sont succédés. Visite écourtée par la 1ère crevaison du voyage lorsque nous n’avons pas le matériel de réparation avec nous évidemment.
Joannes
L'hotel de ville de Vienne
Date : 18/10
Distance parcourue : 120 km
Point de départ/arrivée : Vienne- Pamhagen
« Passeport Bitteschön »
Notre entretien du jour avec Werner Michlits sur sa production en biodynamie terminé, nous partons à la recherche d’un endroit pour dormir. Fatigués par notre journée marathon, nous stoppons rapidement nos recherches et nous contentons de l’entrée d’un verger en bord de route pour passer la nuit. Installés confortablement dans nos duvets, nous entendons une voiture s’arrêter, un garde en sort, ouvre nos tentes et nous demande nos passeports. Nous sommes à quelques pas de la frontière Hongroise. Le temps de vérification semble long !! Puis subitement, il nous rend nos passeports. « Nice Trip »
Jean-Baptiste
Les préparations biodynamiques de Werner
Date : 19/10
Distance parcourue : 85 km
Point de départ/arrivée : Pamhagen (Autriche) - Koszeg (Hongrie)
Le plan carapace
Souvenez-vous, je vous avais présenté le plan survie dit « plan carapace », que nous mettons en place pour résister aux conditions climatiques difficiles que nous rencontrons. J’ai décidé aujourd’hui de vous présenter la préparation de nos pâtes qui composent l’ensemble de nos « dîners ». Nous avons eu l’idée « lumineuse » de les cuire avec une soupe déshydratée. Je sais que cette stratégie peut vous paraître quelque peu farfelue. Mais pour nous, elle présente de nombreux avantages. Tout d’abord, la diversité des soupes nous permet de varier le goût des plats. Par ailleurs, nous pouvons valoriser l’eau consacrée à leur cuisson, particulièrement consommatrice en énergie (nous utilisons des bombonnes de gaz qui vont être de plus en plus difficiles à trouver) : nous buvons l’eau en tant que potage. Il est vrai que celui-ci est « farineux » mais oh combien réchauffant.
Je tiens à remercier les personnes qui nous soutiennent par leurs conseils pour la construction de ce « plan carapace ». Pour ma part, je n’avais pas pensé que le fait d’enfiler un bonnet pouvait permettre de se réchauffer les pieds. Au prochain coup de froid, j’appliquerai ce conseil. Cependant, dormir à deux dans le même sac de couchage peut être une solution que l’on adoptera en cas d’extrême urgence.
Gwenn
La préparation du "plan carapace"
Date : 20/10
Distance parcourue : 130 km
Point de départ/arrivée : Koszeg (Hongrie) – Bad Gleichenberg (Autriche)
Rien A Signaler
Tout va bien. Stop. Ciel bleu. Stop. Gâteaux hongrois délicieux. Stop. Tente sèche. Stop. Doigts de pieds ok. Stop. 130 Km. Stop. Opération café ok. Stop. Fatigués. Terminé.
Sylvain
Cyclotourisme sous le soleil
- Date : 21/10
- Nombre de Kilomètres : 64
- Départ – Arrivée : Bad Gleichenberg (Autriche) – Maribor (Slovénie)
Réflexion personnelle…
« Tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin ». Voici ce qu’il faut garder dans un coin de la tête. A quatre, il y a toujours un peu d’inertie lorsqu’il s’agit de se préparer, de plier la tente, de partir, de se coucher… on perd du temps, il y en a toujours un qui a oublié de faire pipi, qui n’a pas rangé son duvet, qui veut prendre une photo, qui rame dans une côte… Mais ce voyage est une construction commune, et l’union fait la force. Je ne me vois pas seul dans une tente, par -5°C dans la campagne slovène (où il y a des ours soit dit en passant). C’est ensemble que nous avançons, en nous serrant les coudes. Chacun est utile au groupe, et même complémentaire des autres. Ainsi, peut-être irons-nous moins vite, mais nous irons sans nul doute plus loin !
Joannes