Projet tour d'Europe à vélo

1 - Descriptif du projet :

 

C’est dans un café de la vieille ville, assis à une table à repenser le monde et l’imaginer différemment, que nous avons eu l’idée de réaliser un tour d’Europe à vélo. Au travers de nos échanges, les discussions et les idées se sont enrichies dans une ambiance cosmopolite et chaleureuse. Nous ne souhaitions plus simplement réaliser un voyage touristique à la découverte de nouveaux paysages mais aller plus loin en mobilisant nos compétences afin d’apporter des solutions réfléchies, constructives et porteuses d’idées nouvelles pour la filière agricole dont les attentes sont immenses et pluridisciplinaires.

   

Notre projet consiste ainsi à dresser les différents portraits de l’agriculture biologique au sein des pays traversés. Pour cela nous souhaitons nous appuyer : (1) sur des rencontres et des échanges avec des agriculteurs, des professionnels du milieu agricole, des enseignants/chercheurs universitaires, des OPA (Organisations Professionnelles Agricoles) ; (2) sur le recueil de témoignages de projets et d’initiatives individuelles ou collectives qui ont fait preuve d’une belle réussite ; et (3) sur les savoir-faire locaux conservés par les agriculteurs.

 

En effet, nos échanges avec les différents acteurs du monde agricole, nous permettront de développer une vision large et solide de l’agriculture biologique des pays concernés. En outre, cela nous permettra de prendre conscience des difficultés auxquelles sont confrontés les agriculteurs et de proposer des éléments de réflexion reposant sur une grande diversité d’entretiens.

 

Nous portons également un grand intérêt à témoigner d’actions entreprises par des producteurs, des groupements d’agriculteurs, des coopératives, ou encore de structures agricoles dont les résultats économiques, environnementaux mais également sociaux en font des modèles de développement durable. De retour en France, nous voulons pouvoir être porteurs d’exemples moteurs à suivre et d’idées innovantes facilement transposables dans nos régions. Nous souhaitons fortement insister sur ce point. En effet, il ne s’agit pas « d’inventer » des projets plus ou moins utopiques de développement durable, mais de montrer qu’une vision différente et plus souple de l’agriculture est possible à travers des actions concrètes, réalistes et contemporaines.

 

Finalement, nous souhaitons aussi montrer comment les cultures, les traditions et les savoir faire locaux peuvent jouer un rôle majeur dans le maintien d’un dynamisme et d’une vie locale dans les zones rurales. Cet aspect là pourra être étroitement lié avec le recueil de témoignages et la vulgarisation d’idées.

 

2 -  Quelques aspects techniques :

 

2.1. Moyen de locomotion : le vélo

 

Le choix du moyen de transport s’est fait sans hésitation : nous avons opté pour le vélo pour plusieurs raisons.

Tout d’abord l’emprunte écologique laissée par ce moyen de transport est nulle ; en effet son fonctionnement dépend seulement de l’énergie humaine. Ainsi nous serons plus cohérents envers nos interlocuteurs lorsque nous parlerons de développement durable et de respect de l’environnement.

Par ailleurs, le vélo facilitera le rapprochement avec les personnes que nous rencontrerons. En suscitant une certaine curiosité, il nous sera plus facile de rentrer en contact avec eux et de nous imprégner de leur culture.

De plus le vélo va nous permettre d’avoir une grande liberté de déplacement. Nous aurons, entre autres, accès aux zones non desservies par les transports en commun de manière aisée.

Enfin c’est le meilleur moyen pour laisser une part d’improvisation à ce voyage.

 

2.2. L'itinéraire :

 

Compte tenu du temps dont nous disposons et l’époque à laquelle nous souhaitons réaliser ce tour (à partir de mi-septembre), notre réflexion s’est rapidement orientée vers le Sud-est de l’Europe et les courants d’airs chauds de la mer Adriatique. Nous traverserions ainsi successivement la Suisse, l’Autriche, la Slovénie, la Croatie, la Bosnie, le Monténégro, l’Albanie, la Grèce où nous prendrions un bateau pour rejoindre Bari et remonter l’Italie jusqu’à Lyon. Une boucle d’environ 4000 km en 90 jours, soit une moyenne de 45 km/jour, ce qui nous laisserait du temps pour prendre des rendez-vous et organiser des rencontres au cours de notre trajet. Cet itinéraire est également choisi pour répondre à notre souhait de mettre en valeur des cultures et des traditions peu connues et peut être conservant une certaine authenticité.

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